Two Tales of a City: Interview with Ariane from le Centre Français

Below is the transcription of the interview Rosina and I had this fall with Ariane from the Centre Français in Hamilton. While going through what was discussed around the topics of francophonie in Hamilton, I came across a good amount of ideas and phrases that could be interestingly interpreted when paired in context to the steel industry. It became clear to me that the Steel industry versus other minor industries important to Hamilton’s development, such as the textile industry, tells an interesting story when paired with the Anglophone culture in Hamilton versus a variety of other language-based cultures forming in the city over the past 40 years.

At the end of the interview we asked about words in either language that cannot be translated. I think this would be a good question to ask on an online form in the near future.

Below is the interview (in french), and as a comment to this post is the  compilation of the phrases picked out of the conversation to be used as further research. Please read the interview (you can translate it roughly using google if you need to) and add your comments and suggestions for potential interviewees, as well as further interview questions for a steel industry representative, an anglophone, and a textile industry representative.

Thanks again to Ariane at the Centre Français in Hamilton for providing some insights into francophone culture and identity in Hamilton.

BCL: Comment t’appelle-tu?

Ariane: Je m’appelle Ariane Tilstra

BCL: Et c’est quoi votre emploi ici?

Ariane: Mon poste ici c’est Coordonnatrice des services aux nouveaux arrivants volet jeunesse et sensibilisation/antiracisme.

Donc, coordonnatrice des activités pour les jeunes, c’est ce que je fais.

BCL: Alors tu coodonne? c’est un mot?

Ariane: Coordinne, coordonne les deux. On peut dire les deux.

BCL: Tu coordonne les festivals?

Ariane: Non, les activites specialement pour les jeunes. Donc, on a une committée jeunesse on vas avoir des rencontres à chaque semaine, on a un camp leadership à la fin de novembre, et on a le festival ARTFO qui est pour les jeunes de 9 ans à 24 ans et qui font des arts, de toutes sortes.

BCL: L’organization ici c’est beaucoup intégré avec les arts dans la région?

Ariane: Oui, on essait d’utiliser les arts comme médium pour rejoindre tout le monde de toutes les cultures parce que les arts, la musique parle à tous le monde. Autant au personnes qui sont née ici, qu’au personnes qui sont née au Québec, qui sont venues, et au personnes qui viennent d’un autre pays. Donc on utilise les arts pour aider les gens à s’exprimer.

BCL: Est-ce vous savez d’un groupe ou une bande locale francophone?

Ariane: Un vrai groupe de musique qui a un CD, j’en connais pas. L’an dernier à l’ARFO on avais un groupe d’un école secondaire mais ils était tous en douzième année donc ils sont tous parti à l’université et le groupe est on hold pour l’instant. Il y a plusieurs jeunes artistes qui sont très bon. Le coté difficile c’est pour eux d’avoir un bon début en français à Hamilton. Tandis que si ils prennent le route de l’Anglais, c’est plus facile. donc ils s’identifient rarement comme francophone au tout début. Un fois établi, peut-être oui mais j’en connais pas malhereusement.

BCL: Est-ce qu’il y a plus de Newcomers ou de personnes qui sont franco-ontariennes qui se servent de vos services?

Ariane: Officiellement nos services aux nouveaux-arrivants ont commencé en avril dernier. Je dis officiellement parce que c’est le premier fois qu’on a des fonts et de l’argent pour faire des services. Avant c’était juste inclus dans le reste de ce qu’on fesait parce que il y a probablement 50% au moins de la population francophone à Hamilton qui est des nouveaux-arrivants. Donc il fallait qu’on les servent d’une façon ou d’un autre. Mais depuis avril on a un vollait spécifiquement pour les nouveaux-arrivants et moi, Ida, et Sébastien, on était engagé pour faire ça.

BCL: Qu’est-ce que vouz avez pris à l’école?

Ariane: Travaille sociale.

BCL: En francais ou en anglais?

Ariane: En Anglais. Et puis, j’ai abouti ici, je ne sais pas comment. It just happened.

BCL: Combiens d’années étiez vous ici?

Ariane: Ça fait seulement depuis mai dernier.

BCL: Est-ce que c’est un position de contrat?

Ariane: Oui mais c’est un contrat qu’on espère qui qu’on est pas mal certain qu’il va etre renouvelé parce que le besoin est là, le besoin de faire les activités communautaires et culturels pour les francophones est là donc on espère que tant que nous faisons bien notre travaille ça vas etre renouvelé.

BCL: Y-a-t-il des personnes dans votre famille que ne parle qu’une seule langue?

Ariane: Plus maintenant je dirais, mais ma grandmère vie avec mes parents et quand elle est venue ici je pense il y a peut- etre quatre ou cinq ans, elle ménagais avec mes parents et elle ne parlais anglais du tout.

BCL: Elle est venue du Québec?

Ariane: Elle Habitait six mois au Québec, et en Ontario elle venait visiter, mais elle habitait en Haiti pendant six mois de l’année. À cause des raisons de santé, elle est décider de déménager au Canada pour le bon et c’est chez mes parents qu’elle a abouti. Donc elle a apris l’anglais lentement mais elle l’a appris.

BCL: Ces difficile quand ils sont si agés.

Ariane: À son age, ah c’est sûre. Et même maintenant elle n’est pas super comfortable en anglais mais si il faut, elle se débrouille.

BCL: Avez vous déja eu besoin de traduire pour quelqu’un en français ou en anglais?

Ariane:  Oui, c’a m’arrive souvent. Sois où je travaillait avant, par exemple, je travaillait à Living Rock Ministries qui est au centreville et c’est un centre pour les jeunes à risque, qui sont dans les rues, des choses comme ça. On a fait un présentation dans un école secondaire francophone donc il a fallut que je traduise la présentation pour la faire en français. J’ai aussi rencontré quelques personnes comme ma grandmère qui n’était pas comfortable en anglais. Si j’allais maganiser avec ma grandmère c’était toujours moi qui traduisait pour elle. J’ai quelques amis soient d’ici qui vient au Québec, ou des amies du Québec qui ont venuent me visiter qu’il fallait que je traduisent pour eux si non ils ne parlais pas.

BCL: Y-a-t-il des francophones que vous savez dans la région qui font du couture?

Ariane: Je sais qu’il y a plusieurs nouvelles arrivantes, les femmes, puis ce que c’est qu’est-ce qu’ils font dans leurs pays, elles viennent ici et font de la couture. Je pense que c’est à Burlington qui est juste 20 minutes d’ici, qui est notre région quand même, il y a une collaborative de couture qui vient juste d’ouvrir ses portes. Je ne suis pas certaine exactement de la date, mais ils ont fait un défilé de mode. Ce sont des africanes qui ont commencé leurs propre business en faisant de la couture et ces dans le sous-sol d’une maison pour l’instant mais ça s’en vient. Elles grandissent un peu.

Ici Ida travaille avec les femmes et les familles et on espère avoir un espace pour les femmes aussi pour qu’elles puissent soit faire du tricot ou de la couture, des choses comme ça et qu’elles puissent avoir une place pour montrer ce qu’elle ont fait aussi donc on vas faire des démonstrations, on va essaier de les amener dans des espaces publiques pour qu’elles puissent vraiement montrer ce qu’elles ont fait en espèrant que ca leur amène du travaille ou quelque chose comme ca.

BCL: Je veux te montrer quelque chose ici avant de continuer. J’ai trouver un article à propos d’une groupe en Burlington qui fesait du couture en 1945 nommé Heritage Féminin et elles était dans l’église St Phillipe. Est-ce cette église est encore active?

Ariane: Oui je crois que c’est encore à Burlington.

BCL: C’est encore un église francophone?

Ariane: Oui, je pense. Il me semble. Je ne suis jamais aller mais c’est mon guess. Je ne reconnais pas les noms mais ca se pourrait qu’ils y en a encore qui sont là.

BCL: Ou des membres de les familles ou quelque chose.

Ariane: Cool.

BCL: Alors, pour continuer, qu’est-ce que vous savez de l’industrie textile en Hamilton?

Ariane: Bien je vient d’apprendre aujourd’hui qu’on a inventer la machine à coudre. Honêtement je ne savais pas qu’il y avait une grosse industrie textile à Hamilton. Hamilton est connue pour l’industrie…c’est Steel Town. Tout le monde sais que ça c’est là, mais c’est vraiment la seule réputation que Hamilton a eu, ça et d’avoir le premier Tim Hortons.

BCL: Nous avons aller au premier Tim Hortons aujourd’hui, et on a pris des cheesy photos. Les remnants de l’industrie textile est sur la même rue, la rue Ottawa, right?

Ariane: Ces drôle parce que, maintenant que c’est mentionné, sur la rue Ottawa, quand on a besoin de tissue c’est là que tu vas, il y a comme cinq ou six magasins, un gros Fabricland et tout ça. Je me suis aller, quand je me suis marrié on a acheter les tissues pour les demoiselles d’honneurs là les choses comme ça mais j’ai jamais pensé que c’est une grosse parti de l’histoire de Hamilton.

BCL: Pourtant ce n’est pas vraiment partie de l’histoire. Il y avait deux knitting mills qui construisait les tissues mais maintenant il y a seulement les magasins qui les import.

Ariane: C’est cool de savoir qu’il y a une histoire là. C’est caché.

L’industrie de Steel est évident.

It took over.

BCL: Quel est votre premier souvenir de la communauté francophone à Hamilton?

Ariane: Quand je suis arrivé du Québec, premièrement je ne pensait pas qu’il y avait un communauté francophone. C’est un méconseption de plusieurs Québecquois de penser qu’il y pas de francophones nul part, apart au Québec. Et donc, j’étais surprise. La  deuxième chose, par contre, ca m’a fait rire parce que j’ai commencé onzième année, donc je suis arrivé, les premières personnes francophones que j’ai rencontré était à l’école, et je me suis fait appelé par les élèves à l’école francophone “the french kid.” Je me disait ‘ok, nous sommes tous à l’école francophone, why I am the french kid?’ Mais il y une drôle de conseption dans la francophonie ici que peut-être les gens du Québec sont plus francophones ou des francophones différentes. Donc, j’ai aussi remarquer que les francophones de Hamilton semblait très anglophones pour moi. D’où je viens, à Trois Rivières, t’es soit francophone, soit anglophone, il y a peut être 5% d’anglophones, et tout le monde les ignores. J’ai déménagé à Montreal pendant deux ans entre les deux et ces encore très claire, t’es soit francophone soit anglophone mais il y a plus de personnes bilingues. Mais ici, être francophone, ça veut dire que tu es bilingue. Il n’y a pas vraiment juste francophone, c’est très difficile à trouver. Donc, me première impression c’était ‘Oh, il y a une groupe de francophones?’ et après ça, c’était ‘oh, ils sont des francophones bilingues. C’est pas juste francophone. Mais je souviens que j’étais très contente de savoir qu’il y avait du francais ailleurs qu’au Québec. L’autre chose que les gens disainent toujours aussi c’est “Ah, tu viens du Quebec, tu veux que les Canadas se séparent? And I’m like ‘pas vraiment, non. Je viens en Ontario, comme vous avez pas remarquer.’ Donc, J’etait content de voir qu’il y avait d’autres francophones ailleurs au Canada dans le font.

BCL: C’est intéressant parce que je suis aller a une école completement français et il y avait des personnes qui ont déménager du Québec et même chose. Je parle anglais chez moi, right, et ils avaient un accent, et on pensait ‘oh ils sont vraiment français.’ Mais parce qu’il n’y a plus vraiement la culture ou la langue quotidienne dans la région ou j’habitait, qui était Rivière aux Canards, un nom français, j’ai perdu la langue. Parce que…

Ariane: Parce que c‘est difficile de la garder.

BCL: Il n’y a personne à parler en français.

Ariane: Tout la ville est anglophone, tu parles en anglais. Une partie de mon travaille ici avec les jeunes c’est de donné une espace où parler français parce que la majorité des jeunes, l’université est en anglais, à moins d’aller jusqu’à Ottawa ou à Sudbury, mais si tu vas à McMaster, tu parles en Anglais. J’ai rencontrer autant d’anglophones que de francophones qui veulent étudier en français. J’ai trouver ça vraiement bizzare vraiement triste un peu, parce que les francophones devait vouloir étudier en français mais c’est moins accessible. Les jeunes aux secondaire ont pas toujours l’intention de continuer à parler en français jusqu’à ce qu’ils sont 30 ans, et tout d’un coup ils disent  ‘oh j’ai des enfants, j’aimerais ça ne pas perdre mon français‘ -trop tard. Donc j’espère les donner un passion pour le français. Puis moi, j’avais 15 ans donc j’ai garder mon français parce que c’était déja dans ma tête, mais ma petite soeur qui avait dix ans quand on est venue a définitivement un accent franco-ontarien en comparant à moi et mon frère. Donc ça passe vite.

BCL: Parle moi un peu à propos des anciens traditions francophones comparé aux nouveaux traditions.

Ariane: Je pense que toutes les traditions francophones qui étaient dans le passé était très franco-ontariennes et Québequoise-importer dans le sens où c’était des franco-ontariens des québecquois qui ont déménager ici c’était très Canadien de souche.

BCL: Habitant, right?

Ariane: C’est ça, ouais. Et maintenant, tout les traditions francophones sont tellement multiculturelles que je ne sais pas si on peut même dire ou isolé les traditions francophones parce qu’il y a des gens qui viennes de plusieurs pays des Caraibes, de plusieurs pays d’Afrique, les gens qui viennent de plusieurs pays d’Europe, et les Canadiens de souche. Donc, on est tellement multiculturel que ca dépend de ou on demande pour voir quel sont les traditions. Donc ca rend la tâche plus difficile pour la francophonie pour etre unis, parce qu’il y pas une seule tradition “francophone” à Hamilton, mais c’est tellement riche qu’on doit l’apprécié, il faut l’utilisé de la meilleur façon possible.

BCL: Dans ton opinion, est-ce que c’est nécessaire de préservé la culture francophone ancienne, l’image de l’habitant, la tourtière, tout ça?

Ariane: Je pense que cet culture la ce préserve un peu toute seule au Québec de toute façon. Moi, personellement j’aime ça l’avoir venir ici mais je ne pense pas qu’il doit etre pesé comme plus importante ou plus grosse que les autres cultures parce que, comme je disait, je suis prète à parier qu’un 50% d’habitants, un autre 50% de personnes qui vienne de n’importe ou dans le monde, et je pense que la population d’habitants se réduit de plus en plus il y de plus en plus de nouveaux arrivants donc il faut pas la perdre, comme il faut pas perdre les autres cultures, mais je pense que ça doit être égale. Donc quand on célebre les autres cultures au complèt, cela devrait être représenter au même niveau que les autres.

BCL: Trouvez-vous que la francophonie est une exclusivité, et est-ce que cela est une bonne chose ou une mauvais chose?

Ariane: À Hamilton spécifiquement?

BCL: Oui.

Ariane: Je pense qu’il y a une tendence à essayer de mettre des murs et des clotures autour de la francophonie et je ne pourrais pas dire que c’est une bonne chose en étant honète. Je pense que c’est important d’avoir la francophonie et de faire sa place mais que c’est aussi important de faire sa place et d’être connu et inclu dans le millieu anglophone. Parce que de s’isolé ca veut dire qu’éventuellement les jeunes qui s’ent vont ne reviennent plus et qu’il n’y a plus de nouvelles personnes qui rentre non plus donc il y a beaucoup de francophiles à Hamilton. Je ne savais pas le mot avant de travailler ici. Ce sont des gens qui sont anglophones, qui n’ont aucun lien avec le francais à part du fait qu’ils aiment les langues. Et donc ils vont dans les classes d’immersion françaises, ils commencent leurs enfants jeunes, les choses comme ça, Éventuellement, ils sont toutes aussi ‘francophone’ que les francophones.

BCL: Mais ils n’ont pas l’héritage.

Ariane: Et donc, si on mais trop de murs autour de la francophonie, eux n’ont plus ils ne peuvent pas rentré. C’est une source qu’on doit avoir et ca regénie la francophonie, ca nous amène des nouveaus aspets tout ça. Je pense que la francophonie est tellement, bien c’est une culture multiculturel, qui est tellement riche qu’il faut la partager. Il faut pas essayer de se garder dans nos petits coins et de faire notre propre chose. Donc on essay de faire cela ici de notre coté en faisant partie de committées, par exemple sur l’immigration à Hamilton, pas juste l’immigration francophone.

C’est moi qui représente le centre qui fait partie du youth employment network qui est la majorité des organisme anglophone qui travaille avec les jeunes de Hamilton mais moi je travaille avec les jeunes qui soit anglophone ou francophone il faut vraiment s’étendre pour qu’on puisse être partout. Si non, on vas s’éteindre vite.

BCL: Quels sont les avantages ou inconveniences d’être un francophone à Hamilton aujourd’hui comparé à 40 ans passés?

Ariane: L’avantage est toujours d’avoir quelque chose de plus à mettre sur un CV et toutes les jobs qui viennent du gouvernement et tout ça. Ça c’est l’évident. Mais moi je pense qu’il y a aussi un avantage parce que j’appartient à une culture de plus. Je ne suis pas juste Ontarienne, je suis pas juste de Hamilton, je suis aussi Francophone. Donc j’ai une autre personne, une autre catégorie, une autre communauté, justement, que je peut rejoindre. Tandis que mon mari, par exemple, il est anglophone, et lui quand il vient, bien, y comprend rien.  C’est une communauté qui lui est pas accesible. Donc c’est un gros avantage, parce que des fois de faire partie d’une communauté ou d’une autre, si tu n’as pas de connaissance, personne que tu connais là, une plus ces toujours une avantage.

Je pense que c’était une grosse avantage il y a quarante ans aussi, la communauté était tellement rapprochée. À Welland, qui est au coin du Niagara, il y a toute un groupe qui est venue d’un village du Quebec, donc ils se connaisait tous, ils connaissaient la famille et tout ça. Vraiment, ca aide, surtout, c’est quand même loin, mois, c’est six heures de route entre Burlington et Montréal, c’est beaucoup si tu vient tout seule.

Des déavantages, il y a quarante ans, c’était que les francophones était très francophones. Et en effet dans le font que le bilinguisme n’était pas vraiment encourager, parce que je pense qu’ils étaient peurs de perdre leurs francophone dans le sens que si les gens se mettaient à parler en Anglais pour une raison ou une autre, ils se retirait completement de la communauté francophone. C’était un désavantage parce que ma meilleure amie, elle habite à Brantford, et ses parents sont venues il y trente cinq ans, et il fait peut être dix ans qu’ils ont commencer à bien parler Anglais. Ca  veut dire que pendant vingt cinq ans ils pouvaient seulement se débrouiller pour aller faire l’épicerie, et pour des petits choses, mais ça ralenti la vie, pour aller à la banque, les choses comme ça sont tellement plus compliquer. C’était un désavantage qui n’est plus là maintenant. Je pense que le bilinguisme est encourager mais je pense qu’il y a vraiment un tournure, de bien métriser les deux langues, au lieu de juste de pouvoir les parler et d’avoir comme kind of anglophone et kind of francophone parce que si non t’est ni un ni l’autre et tu peut pas parler comme il faut dans aucun langue, c’est une problème. Mais c’est un des gros changements qui s’est passé.

BCL: Comment voyez vous l’avenir de la francophonie à Hamilton?

Ariane: Je pense qu’il est un gros movement pour justement l’intégré plus dans la vie de Hamilton, partout. Du côté organisme, socio-culturelle, des choses comme ça. Il y a déja un movement, du côté du centre français, en faisant partie de certains commitées des choses comme ça, de se faire connaitre pour que les anglophones sachent qui sont les francophones, et pour que les francophones aient accès à tout ce qui est anglophone aussi. Parce qu’on ne peut pas tout faire juste en français. Je pense que le futur est de plus en plus multiculturel et moi j’espère dans le font que le futur est aussi un futur ou on peut apprécié tout les cultures. Parce que il y a définitivement un rivalité qui se passe des fois justement de dire ‘ah, moi je suis franco-ontarien, toi tu viens d’afrique.’ Mais on habite tous en Ontario maintenant donc on devrait tous être francophone. S’en fu d’où tu viens, c’est la même chose d’etre francophone, c’est d’être franco-ontarien ou d’être Québecquois, ou de venir de je sais pas dans le monde. Donc moi j’espère, c’est mon rève d’avoir une francophonie qui inclus tout le monde et une francophonie qui est fière mais pas trop fière pour intégrer les anglophones aussi. Il y a un grand danger de dire justement je suis fière je ne besoin pas vous, mais dans le font on fait juste séparer la ville et on devient des énemies au lieu de travailler ensemble, et c’est là ou les villes décides justement de déclarer comme anglophone parce que les francophones sont trop de trouble.

BCL: Quel pourcentage de la journée dépensez-vous à parler l’anglais comparé au français?

Ariane: Depuis que j’ai commencé à travailler ici, je dirait au moins 60% de ma journée durant la semaine je parle en francais. À la maison je parle en anglais parce que mon mari ne comprends pas.

Ou je travaillais avant, c’était un milieu francophone, et il y avait peut etre 5% de ma journée que je parlais en francais, surtout si je parlais à mes parents mais il n’y a pas beaucoup d’opportunités à Hamilton moins de savoir ou aller pour parler francais donc c’était un gros changement quand j’ai commencer à travailler ici.

BCL: Donné un mot en Français qui ne peuvent pas être traduit en Anglais et vice versa.

Ariane: Il y a des expressions, c’est la ou j’ai vraiment du misère et vis versa. Un que mon père utilise beaucoup dans conversation: “et pour mettre la cerise sur le sundae”

et dans le font si j’allais le traduire c’est ‘to top it off’, mais pour traduire littéralement on ne dirait pas ‘to put the cherry on the sundae’

Il y a aussi ‘leadership’ qui est en anglais mais c’est officiellement un mot français et j’ai aucune idée comment traduire, je dit leadership mais ce n’est pas un mot en français.

Le mot outreach aussi, parceque c’est si spécifique commemot en Anglais, ca dit ce que ca dit, mais en français il n’y a pas un mot pour dire outreach, on peut dire rapprochement mais c’est un concept qui est différent dans le font.

Le francais utilise tellement de mots précis que quand je fait de la traduction tout d’un coup il y a des mots qui peuvent être quartre ou cinq choses. Mais j’adore faire la traduction pour ca justement, pour essayer à trouver les bons mots.

BCL: Quel est le mot pour quilt?

Ariane: Édredon est ce que moi je dirait. Soit édredon ou couverture….mais un couverture est juste a blanket. Mais peut etre qu’on peut utilisé le mot quilt en anglais aussi. A quilt is a quilt.

C’est drole parce qu’on est se rendu compte ici on a des personnes qui parle francais mais ils vient de partout. Mes collègues vient du congo et de la france et moi je viens du Québec, et on utilise des expressions différentes pour tour, c;est bizzare. Des fois on ce regarde et on dit ‘qu’est-ce que tu veut dire? Je ne comprends pas.‘ On parle francais tour les deux mais j’ai aucun idée ce que tu dis. Mon exemple préféré, un autre collégue, elle voulait me dire qu’on avait dépenser 72 dollars (soixante douze dollars) mais, elle vient du congo et le congo a été coloniser par la Belgique. Donc, en Belgique, pour dire soixante douze, c’est septemte deux et j’avais aucune idée qu’est-ce qu’elle me disait. Yeah, I don’t get it.

En france on utilise tant de mots anglaises. On dit un parking au lieu d’une stationnement. On dit un e-mail au lieu d’un courriel.

C’est quelque chose qui est vraiment intéressant à voir avec la francophonie les gens évolu différentment dépendant d’ou on habite au québec c’est  différent mais encore pire avec touts les pays du monde.

BCL: Quel mot ou expression en francais décrit les anglophones de Hamilton?

Ariane: Restrain. Ils sont pris dans leurs vies anglophones. J’avais des gens à l’université dans un cours de Francais 101 mandatory pour ceux qui prennent des degrées Liberal Arts. Ils n’aimaient pas être dans le cours et c’était comme si c’était de ma faute. Ils disait ‘Ces vous autres les francophones, si vous pourriez juste apprendre l’anglais blahblahblah’

Je m’excuse mais je parle aussi bien l’anglais que vous. Si les anglophones avaient fait leur job comme il faut, vous n’auriez pas dealer avec nous autre. Tans pis pour vous, deal with it. Haha.

Jusqu’au temps ou ils ont une belle rencontre avec un francophone, ils sont un peu restraint d’esprit en disant ‘ah ca cause juste du trouble, on doit traduire tout les documents’ des choses comme ca.

C’est pas juste à Hamilton, c’est un peu partout. C’est l’ignorance culturel. Mais la majorité des anglophones à qui je parle, qui sont pas tout frustré à cause des francophones,  ils apprécie vraiment d’avoir un ressource avec moi, si ils ont besoin d’un mot qui sonne vraiment cool en francais. Il y en a qui disent qu’ils parlent en francais mais tout ce qu’ils me disent est ‘touché!’ ou deju vu ou a la carte….

One Reply to “Two Tales of a City: Interview with Ariane from le Centre Français”

  1. arts comme médium pour rejoindre tout le monde de toutes les cultures (arts as a medium to reach everyone of all cultures)

    Il y a plusieurs jeunes artistes qui sont très bon. Le coté difficile c’est pour eux d’avoir un bon début en français à Hamilton. (There are many young artists who are very good. The difficult thing for them is to have a good start in French in Hamilton.)

    Ils s’identifient rarement comme francophone. (They rarely identify as Francophone.)

    collaborative de couture (collaborative fashion, sewing collaborative)

    Hamilton est connue pour l’industrie…c’est Steel Town. (Hamilton is known for it’s industry … Steel Town.)

    C’est vraiment la seule réputation que Hamilton a eu, ça et d’avoir le premier Tim Hortons. (It’s really the only reputation that Hamilton had here, other than to have the first Tim Hortons.)

    L’industrie de Steel est évident. It took over. (The Steel industry is obvious. It took over.)

    ici, être francophone, ça veut dire que tu es bilingue. (Here, being Francophone, it means that you are bilingual.)

    j’ai perdu la langue. Parce que c‘est difficile de la garder. ( I lost the language. Because it is difficult to keep.)

    Donné une espace où parler français. (Provide a space to speak French)

    Ça passe vite. (It passes quickly.)

    Québecquoise-importer.

    Canadien de souche. (Canadian-born)

    Il faut l’utilisé de la meilleur façon possible. (It must be used in the best way possible.)

    Je ne pense pas qu’il doit être pesé comme plus importante. (I do not think it should be weighed as more important.)

    50% d’habitants

    Ça doit être égale. (It must be equal.)

    C’est important d’avoir la francophonie et de faire sa place mais que c’est aussi important d’être connu et inclus dans le milieu anglophone. (It is important for French language to have its place but it is also important to be known and included in the English-speaking environment.)

    Éventuellement, ils sont toutes aussi ‘francophone’ que les francophones. (Eventually, they are just as ‘French’ as the Francophones.)

    C’est une source qu’on doit avoir et ca régénère la francophonie. (It is a source that regenerates the Francophonie.)

    La francophonie est une culture multiculturel. (La Francophonie is a multicultural culture.)

    Si non, on vas s’éteindre vite. (If not, we’re going to die soon.)

    j’appartient à une culture de plus. (Moreover, I belong to an extra culture.)

    j’ai une autre personne, une autre catégorie, une autre communauté, justement, que je peut rejoindre. (I have another person, another category, another community that I can join.)

    Je pense que c’était une grosse avantage il y a quarante ans aussi, la communauté était tellement rapprochée. (I think it was a big advantage forty years ago, the community was so close.)

    Le bilinguisme n’était pas vraiment encourager. (Bilingualism was not really encouraged.)

    Ils étaient peurs de perdre leurs francophone. (They were afraid of losing their French.)

    kind of anglophone et kind of francophone

    Un futur ou on peut apprécié tout les cultures. (A future where you can appreciate all cultures.)

    Fière mais pas trop fière pour intégrer les anglophones aussi. (Proud but not too proud to incorporate Anglophones too.)

    Sayings:

    et pour mettre la cerise sur le sundae (to put the cherry on the sundae –> to top it off)

    Leadership (english word used in french)

    Outreach (english word used in french)

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